Qui sommes-nous et pourquoi le faisons nous ?

« Tout a commencé en Ariège !! »

Dominique Masset est à l’origine de cette campagne, avec deux autres militants : Agnès Leclerc et Martine Schutz-Samson.

Les faucheurs volontaires ont fourni les premiers contingents des cohortes de « Pisseurs Volontaires » (premier nom de la campagne) et rapidement cette initiative de tests au Glyphosate suivis de plaintes a fait « tâche d’huile » dans tous les département Français.

A la date du 2 juillet 2019, nous avons déposé ensemble, depuis le début de la campagne, 1648 plaintes via 49 dépôts à travers la France !! Les dépôts se font de manière groupée auprès des tribunaux de Grande Instance (TGI) et les plaintes atterrissent toutes au pôle santé du Tribunal de Paris où actuellement trois procureurs centralisent nos plaintes.

De nouveaux prélèvements sont prévus dans une cinquantaine de départements supplémentaires et vont venir grossir les plaintes au pénal. Les Bouches du Rhône (13) organisent encore trois tests d’ici à la fin de l’année 2019 dont Marseille et Aix (une deuxième fois) en novembre !!

« Nous ne cherchons pas de dommages et intérêts ou quoi que ce soit de financier, c’est une démarche citoyenne désintéressée », insiste Dominique Masset, l’initiateur de la campagne nationale. En effet notre objectif est d’entraîner une prise de conscience et de dénoncer le renouvellement de l’autorisation du glyphosate en braquant les projecteurs sur ceux qui en sont responsables. Sachez que toutes les personnes ayant effectué le test sont positives, qu’elles vivent en ville ou à la campagne.

Faire progresser le débat et la connaissance sur les pesticides et pourquoi le Glyphosate ?

Pourquoi ne testons nous que le Glyphosate, alors même que nous dénonçons l’ensemble des pesticides ??

Le Glyphosate nous sert de marqueur pour lui-même et pour tous les autres pesticides. On peut dire que le Glyphosate est « l’arbre qui cache la forêt ». En testant le Glyphosate, nous mettons en évidence la présence de molécules synthétiques potentiellement dangereuses dans le corps humain, là où elles ne devraient certainement pas être !!

Comment interpréter les résultats ? Personne ne le sait vraiment pour l’instant ?? D’après Dominique : « Il n’y a pas vraiment d’étude sur l’humain. Nous ne connaissons pas la partie qui reste dans l’organisme et celle qui est évacuée ». Nous regrettons l’absence d’étude épidémiologique élargie sur les impacts des pesticides sur la santé. Notre campagne s’efforce de combler ces lacunes aussi par nos tests et leurs questionnaires de vie transmis à notre « commission scientifique » créée ad hoc et constituée d’épidémiologistes, de médecins, de spécialistes de l’eau, de sociologues et de statisticiens . De fait, nous avons dores et déjà constitué le plus gros échantillonnage sur le glyphosate en France !!

Ainsi, même si notre campagne n’obtenait pas gain de cause devant les tribunaux, le débat et la connaissance sur le Glyphosate et les pesticides pourrait avancer significativement.

 La campagne dans les Bouches du Rhône (13).

Face à l’évidence de l’action entamée par les premiers militants Ariégeois et devant la « torpeur » criminelle des responsables politiques et administratifs Français et Européens , l’Aixois Régis Delalande a pris contact avec Dominique Masset et des responsables de la structure nationale naissante pour envisager avec eux la mise en place de la « campagne contre le Glyphosate » dans le département 13.

Très rapidement et avec l’aide de nombreux militants locaux venant de tous horizons, la « Coordination 13 de la Campagne contre le Glyphosate » a été mise en place. Une première cohorte a été testée le 18 juin 2019 à Aix en Provence sous la surveillance de l’Huissier Maître Duplaa et tous les échantillons se sont avérés contaminés par le Glyphosate !!

Nous utilisons les services d’un laboratoire allemand réputé de Leipzig « Biocheck », qui utilise la méthode « Elisa ». Cette méthode est sûre et très sensible.

La technique d’ELISA a été conceptualisée et développée par 2 scientifiques suédois, Peter Perlmann et Eva Engvall à l’Université de Stockholm en 1971

ELISA est l’abréviation de Enzyme-Linked-Immuno-Sorbent-Assay ce qui veut dire «le dosage par immuno-absorption liée à une enzyme». C’est un test qui combine une activité enzymatique, qui se traduit par une coloration, et des anticorps qui reconnaissent des molécules du sang ou de l’urine (par exemple dans la recherche du HIV). Ces molécules, en particulier des protéines, peuvent ainsi être dosées.

Au niveau du matériel, il faut disposer d’un anticorps spécifique qui reconnaît la molécule à doser dans le sang ou dans l’urine, et qui est fixée par différents moyens sur un support plastique. Cet anticorps doit être lié à une enzyme dont le taux d’activité enzymatique représente la quantité de la molécule dosée.

Pour visualiser un test ELISA voir le lien suivant avec animation:

http://www.sumanasinc.com/webcontent/animations/content/ELISA.html

Sachant que taux maximal autorisé par L’EFSA (agence européenne de sécurité alimentaire) est de 0,1ng/ml de glyphosate dans l’eau de boisson des européens, vous serez surement intéressé de lire les résultats certifié par Maître Duplaa (Huissier à Aix en Provence) de la première cohorte réunie dans les Bouches du Rhône à Aix en Provence le 18/06/2019 .

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